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Le RN a
remporté les élections législative Européenne de 2019, en arrivant en première
position avec 23.31% des suffrages. Sa représentante a su brillamment exploiter
la crise des Gilets jaunes et entonner le même concert que les autres
formations politiques, tout en sachant se démarquer d’elles.
Cette
stratégie a été payante, puisque le RN a glané des voix à d’autres formations.
Enfin le RN confirme sa nette domination sur le mouvement LR.
La LRM, malgré
la crise des Gilets jaunes et les attaques violentes, répétitives et conjointes
de l’opposition, ne s’est pas effondrée et arrive en deuxième position avec
22.41% des voix. L’écart est donc faible avec le RN : 0.9%.
De plus LRM, confirme elle aussi son ascendant sur les partis traditionnels qui ont dominé la vie politique pendant 30 ans (LR et le PS)
Les deux vainqueurs de cette élection sont donc le RN et LRM.
Madame Le
Pen a demandé la démission du Président de la République et la dissolution de
l’Assemblée nationale, en cas de défaite de
LRM. Pourquoi cette insistance depuis sept mois ?
Ne craint-elle
pas que les élections communales avec ses alliances
mortelles au deuxième tour, ne lui fasse perdre le bénéfice de l’élection
Européenne ?
Peut-elle espérer pendant cette longue année, une mobilisation similaire à celle des Gilets jaunes ?
Quant à LRM l’élection municipale de 2020 ne va-t-elle
pas être un test aussi important que
l’élection Européenne ?
Elle va devoir affronter des élus locaux bénéficiant de la prime au sortant et subir les caprices des reports de voix au second tour.
Si les
élections Européennes ont été un affrontement entre deux conceptions de la société
Française porté principalement par le RN et LRM, en sera-t-il de même avec les
municipales ?
Cordialement
