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lundi 25 mai 2020

MELENCHON (LFI) ET LE PEN (RN) : UNE GENE MUTUELLE

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LFI et le RN, avec l’épidémie du corona, voient le monde basculer dans la crise. Cette crise aux conséquences sociales importantes, peut-être pour eux un espoir de s’emparer du pouvoir, madame Le Pen, demandant déjà la dissolution de l’assemblée nationale.

Allons- nous assister maintenant à une descente massive des gens dans la rue, comme lors du mouvement  des gilets jaunes ? Mais le résultat électoral aux législatives Européennes, malgré ce mouvement, a été peut profitable  (23.34 % pour  RN et 22.42% pour  LRM) et catastrophique pour LFI (6.31%) ?

Si l’on a vu un rapprochement autour des ronds-points entre les personnes de tendances LFI et RN, va-t-on revoir le même scénario ? et sera-t-il accepté par les instances dirigeantes, dont l’image a brouillé les pistes chez l’électorat ; LFI étant favorable à : l’immigration, l’islamisme, la défense d’ une femme soumise portant le voile, aux indigénistes racistes contre les blancs; le RN défendant  les thèses inverses.

Les électeurs s’engouffreront-ils  massivement dans leurs rangs, et si oui dans quelle proportion pour le RN et LFI ? LFI n’annonce-t-elle pas que le 2e tour des municipales ne sera pas viable du fait qu’elle ne peut pas faire campagne, alors qu’elle anticipe peut-être une déception comme au premier tour.

Il y a toutefois une volonté commune entre LFI et le RN, c’est de changer fortement le système, d’où chez certains électeurs cette attirance réciproque.

 Mais cette réciprocité ne gêne-t-elle pas les deux partis ? L’un n’arrivant pas à absorber totalement les voix de l’autre, pour créer une opposition forte, le RN étant vainqueur pour l’instant. Cette division n’est-t-elle pas profitable au système qu’ils souhaitent renverser ? L’alliance entre les deux, contrairement à l’Italie (M5S et la Ligue) étant improbable.

Plus généralement, le centrisme Macronien, n’est-il pas le résultat de l’impossibilité d’une alliance globale des courants trop divergents de l’opposition ( RN, LR, LFI, PS, Les Verts, etc….) ? pour constituer une opposition forte.

Attendons les prochaines élections régionales pour être mieux éclairé.

 Cordialement




samedi 16 mai 2020

( 3e partie) LA FIN DU MONDE NON ! LA FIN D’UN MONDE OUI ET APRES !:

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 Beaucoup avant la crise covid 19, parlaient de la décadence de l’Europe. Sommes- nous dans une période de décadence sans espoir ou d’une décadence pour une régénération.

La crise enclenchée n’a-t-elle pas mis en évidence les carences de l’Europe pour  l’obliger à  reformuler son mode de fonctionnement.

 Le manque de confiance dans les institutions de l’UE, ne vient-il pas en partie  du fait que nous avons trahi nos fondamentaux ?

 L’Europe est l’incarnation de la démocratie comme la définissait la Grèce antique avec un esprit universaliste que l’on retrouvera chez Homère (1) avec pour base fondamentale la parole donnée au peuple, d’où l’importance des réseaux sociaux, la vérité devant se chercher en commun, mais en limitant le flot de haine, sans tomber dans la censure (1). Mais ceux qui avaient l’intention de détruire ses principes vitaux  devaient être chassés du territoire. Les Grecques avaient  compris avec la guerre contre les Perses, l’opposition entre liberté et absolutisme (1). Les démocrates qui ne   luttent pas et gardent sur leur sol, les intégristes fanatiques, dont la démarche est la destruction de la démocratie, sont les premiers pourvoyeurs du vote extrême droite. Le siècle des lumières est  trahi, ce rayonnement universel s’affaiblit sous la cendre de l’obscurantisme,  par l’aveuglement de plusieurs dirigeants européens.                                                                                                 

  De plus dans la Grèce antique, pouvait s’allier l’analyse et le mythe, ce dernier avec l’effondrement du sacré devant-être redéfini (1).

 Le monde, va aller vers un rééquilibrage entre un multilatéralisme pour les échanges de biens et une régionalisation pour refonder les identités  culturelles (Occident, Asie, Afrique du Nord et du Sud) détruites par la mondialisation, tout en intégrant la modernité. Si avec la crise de l’épidémie, nous avons parlé d’une prise de conscience écologique, nous devons aussi parler d’écologie culturelle.                                                                                                                           

Avec la fulgurante évolution des sciences et des technologiques, la crise du covid 19, nous amène à modifier notre vision du monde futur pour  aider l’humain à  sortir de sa chrysalide afin qu’émerge un nouvel être, comme ce fut le cas avec la disparition progressive de Neandertal  pour laisser la place à homo sapiens.

 

(1   Jacqueline de Romilly – Pourquoi la Grèce ? 

 

Cordialement

 



mercredi 13 mai 2020

( 2e partie) LA FIN DU MONDE NON ! LA FIN D’UN MONDE OUI ET APRES !

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Nous subissons une  évolution génétique depuis l’apparition de la vie sur terre  et rien ne pourra l’arrêter, c’est ancré dans nos gênes(1), mais cette évolution crée des conflits pour la survie, laquelle avec l’humain s’est concrétisée par une soif de domination. Toutefois l’humain par rapport à l’animal a la possibilité de faire un choix sur l’orientation qu’il donne à cette évolution.

 Pendant le confinement la nature a repris  ses droits, des animaux sauvages  envahissaient nos villes et les cours d’eau retrouvaient leur clarté. Nous pouvons donc obtenir un équilibre écologique si nous allions modernité et respect environnemental.

Nous avons assisté aux défaillances de l’administration centrale et constaté que les collectivités territoriales ont mieux assuré leur rôle et qu’une décentralisation plus importante s’impose.

De plus l’initiative des acteurs privés a démontré, que  beaucoup  ont soif de plus de liberté pour entreprendre.

Ceux qui se sont dits  soucieux de la santé du peuple comme les gouvernements Hollande et Macron, l’ont  gravement négligé par intérêt économique malgré l’avertissement du sénat en 2015 concernant l’urgence sanitaire (2).  Le système doit être réorganisé en s’inspirant des pays asiatiques, Taïwan et la Corée du sud, qui ont su allier économie et sécurité sanitaire.

 Les acteurs  (routiers, caissières, infirmières etc…) ont joué un rôle vital dans cette période et leur statut social doit être reconsidéré avec des revalorisations salariales en fonction de leur performance.

Les deux mois de confinement doivent nous interroger sur la course à la surconsommation développée  par l’ultra -libéralisme et son objectif d’enrichissement sans fin. Cet forme de libéralisme est aliénant, mais penser à supprimer le libéralisme source de développement des initiatives et d’amélioration de notre vie, est illusoire, car il est adopté planétairement, même par ceux qui s’en défendent comme la Chine. C’est le curseur du libéralisme qui doit être réajusté, afin que la rentabilité ne soit plus l’objectif primordial. C’est donc à nous de refuser cette surconsommation et de réorienter notre consommation.

Le travail au noir et les trafics (drogue etc …)  ont montré les conséquences dans les  zones de non-droit, laissant des personnes sans ressources. Des milliards de recettes (TVA, sécurité sociale, cotisation chômage et retraite) échappent à l’état en raison d’un président, d’un gouvernement et d’une majorité laxiste.

Il faut utiliser la  répression, pour un temps limité dans une période exceptionnelle, envers les personnes négligeant les consignes sanitaires. Le refus d’un couvre-feu généralisé, laissant la voie libre aux maffieux, a engendré combien de morts par contamination ?  et démontré, dans ces zones de non-droit  la reconnaissance  par : une majorité, un gouvernement et un président (tous pusillanimes) d’une sécession.

 Les réseaux sociaux ont démontré la nécessité, d’une parole libérée, (même si on y trouve le meilleur et le pire) comme l’a compris la Grèce Antique pour sa démocratie.

Deux conceptions du respect de la vie se sont nettement détachées, l’une en pratiquant  la sélection naturelle, refusant un confinement, l’autre mettant en avant la protection de la population. Il est toutefois illusoire de refuser de prendre en compte la nécessité de préserver notre économie, source de  désordres pouvant entraîner des conflits meurtriers. D’où la nécessité d’une médecine préventive, pour ne pas casser l’économie.

 Le confinement, a révélé pour certain à quel point  la liberté était une chance, contrairement aux dictatures enfermant le peuple dans un carcan idéologique ou les femmes dans une prison de tissu.

Pas de changement psychologique radical à attendre ; comme après une grande guerre mondiale très meurtrière (14-18 ou 39-45) mais avec l’important ralentissement  mondial de l’économie et une remise en cause de nos certitudes ; une prise de conscience inéluctable par étape de l’obligation de modifier nos comportements.

 

 1)       Christian de Duve : génétique du péché originel.

2)       https://www.publicsenat.fr/article/politique/un-rapport-du-senat-denoncait-des-2015-la-diminution-des-stocks-de-masques-181721




samedi 9 mai 2020

( 1re partie) LA FIN DU MONDE NON ! LA FIN D’UN MONDE OUI ET APRES !

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La première leçon à tirer, de cette pandémie, est que nous restons des êtres fragiles et que la science ne peut pas tout. Néanmoins la science a apporté beaucoup dans le domaine des soins puisque la  pandémie de 1918 a tué 50 millions de personnes, alors que le covid atteint 230 000 morts.

La situation est-elle similaire à celle de 1929 ? Non car les banques centrales interviennent massivement contrairement  en 1929, mais les dégâts pour l’économie restent lourds, aux conséquences sociales importantes, de plus les esprits ont changé, la foi en un système miracle, le communisme, a disparu et aucune idéologie n’existe.

Nous retrouverons une poussée de l’extrémisme, mais rien de comparable avec le nazisme et le spartakisme.

La mondialisation excessive a montré ses dangers comme  notre dépendance dans certains domaines économiques, le risque de chantage et de contrainte qui peut en résulter et l’aggravation des désordres écologiques. Nous qui avons accepté la concurrence des prix les plus bas, pour la surconsommation de produits, n’avons-nous pas une part de responsabilité ?

Devant les deux puissances USA et Chine, un petit pays pourra-t-il résister ?

L’individualisme, va-t-il perdurer ou allons-nous revenir au collectivisme d’hier ? Nos mentalités vont-elles  brusquement changer ou évoluer lentement, après une période de traumatisme ? Quelles leçons tirer de cette catastrophe, aucune, un peu, beaucoup ? Le goût de l’investissement dans tous les domaines (culturel, politique, entrepreneuriale, etc...) va-t-il exploser ou bien se rétracter ? La foi (1) va-t-elle renaître ou continuer à s’évaporer ?

Les mutations géopolitiques vont-elles ralentir ou s’accélérer et si oui comment ?

 Le capitalisme disparaîtra-t-il ou s’adaptera-t-il en fonction du changement des  mentalités ? Avons-nous pris conscience de la possibilité de maîtriser les désordres économiques et écologiques?

Cette crise, malgré ces morts n’est-t-elle pas un sérieux avertissement pour nous alerter sur nos dérives qui auraient pu nous entrainer vers un cataclysme et seront nous en tirer les conséquences ?

Allons- nous enfin vers une Renaissance ?

Enfin, n’allons-nous pas chercher à créer un nouveau mythe pour assumer psychologiquement  notre condition humaine et pouvoir aller de l’avant ?


(1) Mircea Eliade : le sacré et le profane  

Cordialement



 


vendredi 1 mai 2020

UNION DU PROCHE- ORIENT/UNION DE L’AFRIQUE DU NORD: OU LA DEPENDANCE?


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Le président Erdogan a rappelé à son peuple la grandeur de la Turquie d’hier (empire Ottoman), dans une optique  de conquête du pouvoir. La Turquie peut-elle rêver de reconquérir sa puissance d’hier ? Les peuples qu’elle dominait accepteront-ils de revenir en arrière ?

Le coronavirus, ne nous indique-t-il pas que nous assisterons à une reconfiguration de la mondialisation, s’orientant vers une régionalisation ?

Le couple nationalisme- intégrisme religieux, n’a-t-il pas démontré son inefficacité et les désordres meurtriers  pour tous ces pays. L’Islam politique n’est-il pas un barrage à une adaptation vers la modernité ?

 N’y a-t-il pas une opportunité à saisir pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, en s’appuyant sur  une identité culturelle commune ouverte (la culture Musulmane et ses antériorités) pour créer une UNION sous forme d’intégration régionale  afin de ne pas être écrasés par les grandes puissances ?

La Turquie et L’Arabie Saoudite, ne devraient-elles pas commencer par  aller dans ce sens dès maintenant pour servir de catalyseur ?

Cordialement


VICTOIRE TRUMP – VICTOIRE VEAU D’OR .

LANGUAGE SELECTION: TOP OF THE LEFT PAGE Trump a remporté une victoire totale, lui donnant beaucoup de pouvoir. Si sa réussite s’explique à ...