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Beaucoup avant la crise covid 19, parlaient de la décadence de l’Europe. Sommes- nous dans une période de décadence sans espoir ou d’une décadence pour une régénération.
La crise enclenchée n’a-t-elle pas mis en
évidence les carences de l’Europe pour l’obliger à
reformuler son mode de fonctionnement.
Le
manque de confiance dans les institutions de l’UE, ne vient-il pas en partie du fait que nous avons trahi nos
fondamentaux ?
L’Europe est l’incarnation de la démocratie comme la définissait la Grèce antique avec un esprit universaliste que l’on retrouvera chez Homère (1) avec pour base fondamentale la parole donnée au peuple, d’où l’importance des réseaux sociaux, la vérité devant se chercher en commun, mais en limitant le flot de haine, sans tomber dans la censure (1). Mais ceux qui avaient l’intention de détruire ses principes vitaux devaient être chassés du territoire. Les Grecques avaient compris avec la guerre contre les Perses, l’opposition entre liberté et absolutisme (1). Les démocrates qui ne luttent pas et gardent sur leur sol, les intégristes fanatiques, dont la démarche est la destruction de la démocratie, sont les premiers pourvoyeurs du vote extrême droite. Le siècle des lumières est trahi, ce rayonnement universel s’affaiblit sous la cendre de l’obscurantisme, par l’aveuglement de plusieurs dirigeants européens.
De plus dans la Grèce antique, pouvait s’allier l’analyse et le mythe, ce dernier avec l’effondrement du sacré devant-être redéfini (1).
Le monde, va aller vers un rééquilibrage entre un multilatéralisme pour les échanges de biens et une régionalisation pour refonder les identités culturelles (Occident, Asie, Afrique du Nord et du Sud) détruites par la mondialisation, tout en intégrant la modernité. Si avec la crise de l’épidémie, nous avons parlé d’une prise de conscience écologique, nous devons aussi parler d’écologie culturelle.
Avec la fulgurante évolution des sciences
et des technologiques, la crise du covid 19, nous amène à modifier notre vision
du monde futur pour aider l’humain à sortir de sa chrysalide afin qu’émerge un nouvel
être, comme ce fut le cas avec la disparition progressive de Neandertal pour laisser la place à homo sapiens.
(1 Jacqueline de Romilly – Pourquoi la Grèce ?