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mercredi 10 juin 2020

CRISE PANDEMIQUE ET PARTAGE DU GATEAU


LANGUAGE SELECTION: TOP OF THE LEFT PAGE

Avec l’affaire G. Flyod, nous avons assisté à une forte indignation, accompagnée de violences dans de nombreux pays et principalement aux USA.

Beaucoup  de repentance pour ce meurtre, avec les promesses de jours meilleurs et la lutte contre le racisme. Mais, si on a mis en avant le racisme lié à la couleur de la peau, peu d’évocation pour le racisme social. Car les personnes  fragilisées aux USA, blanches comme noires, ont plus souffert du covid en raison d’un système social inexistant ou très inégalitaire (absence sécurité sociale etc.)

Cette affaire, a occulté pour un moment les conséquences de la pandémie à savoir un chômage de masse accompagné d’un appauvrissement. 

En raison des secours des états, les effets ne se font pas encore trop pesants, mais d’ici un ou deux mois, ils risquent, si l’économie ne se relève pas rapidement d’être effrayants.

Alors nous pourrons juger des comportements, à savoir si la solidarité sera une réalité, en acceptant une part du gâteux plus petite, ou si après les bonnes intentions, le quotidien retrouvera son chemin d’hier, et même à estimer que l’autre est coûteux et qu’il doit retourner chez lui. Car entre les intentions et l’exécution «  il y a loin de la coupe aux lèvres ». C’est comme pour les réformes, tout le monde est d’accord à condition qu’elles soient appliquées à son voisin.

L’élection de Barak Obama, en était une parfaite illustration, le sort des Afro-américains en bas de l’échelle, n’ayant guère varié en huit ans. Car la société américaine est violente de par  son système ultra-libéral, favorisant  la lutte entre les individus, avec comme corollaire  la recherche du profit maximal, système poussant la violence physique et morale à son apogée.

En Europe comme aux USA, il faudra attendre quelques mois pour savoir si la société s’est donné bonne conscience et  si les esprits ne vont  pas faire volte- face. Ne faut-il pas se méfier des coups de  chaleur  émotionnels?

Enfin cette révolte au-delà du racisme n’est-elle pas inconsciemment une appréhension pour les migrants et ceux issus de l’immigration, de voir une probable poussée de l’extrême-droite ?

Cordialement

 

TRUMP – BIDEN – UKRAINE - SÉNILITÉ.

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