Le maintien par le président Macron de
l’augmentation des charges sociales patronales, dès que l’on s’approche des
salaires moyens ou supérieurs, plutôt que des charges proportionnelles en
fonction du salaire comme dans la plupart des autres pays (cliquer sur la photo ci-dessus)
; s’est fait au détriment du travail qualifié (1).
Le résultat est un blocage de l’ascenseur
social, incitant les entreprises à ne pas investir dans la qualification des
personnes et par ricochet une stagnation
des salaires par absence de promotion.
La colère des gilets jaunes, exprimait intuitivement cet ostracisme social ; message que le président n’a pas voulu écouter, malgré les promesses électorales de son programme de 2017 ( cliquer sur la photo ci-dessous).
C’est une politique en trompe l’œil, se
voulant généreuse, mais ghettoïsant les moins qualifiés, d’où un réel sentiment
de mépris parmi eux.
La conséquence de cette déclassification, est un affaiblissement de
notre productivité, donc une perte à venir de parts de marché et à brève
échéance une résurgence du chômage. La croissance de 2021, était un simple
rattrapage de la crise sanitaire de 2020 (2).
Voilà pourquoi la candidate Valérie Pécresse insiste depuis plusieurs années, sur la nécessité de réajuster ces charges, mais toujours sans écho auprès du gouvernement actuel, comme ce fut aussi le cas avec d’Édouard Philippe.
Cordialement
1/ https://www.youtube.com/watch?v=0QTKyECWHsE