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SELECTION: TOP OF THE LEFT PAGE
La défaite de Trump vient d’être reconnue par lui-même. N’ayant pas pris
en compte l’évolution de notre société, il a perdu : à cause de l’électorat
féminin en raison de sa campagne contre l’avortement, aussi pour son
comportement avec la gestion de la pandémie (1) et de son manque de compassion pour
l’affaire George Floyd. De plus à une époque où l’image compte, ses attitudes
agressives tout au long de son mandat ont rebuté une partie de son électorat.
Mais un caractère impétueux est-il maîtrisable ?
Si Trump a chuté, l’esprit nationaliste qui l’a conduit à la victoire,
produit du populisme, s’évapora-t-il pour autant ?
Suite à sa pratique de la
politique de la terre brûlée après l’élection, il ternit les mouvements
nationalistes dans les démocraties, qui se présentent comme étant les
défenseurs des libertés, et il installe le doute dans les esprits prêts à
basculer de leur côté.
Mais le Trumpisme étant la maison mère mondiale du nationalisme,
peut-être cherchait-il à faire croire que cette élection était truquée, pour
que dans les esprits l’idéologie nationaliste
ne s’essouffle pas.
L’appel à manifester par Trump, devant le Capitole et les débordements
avec l’occupation de celui-ci, ne sont-ils pas sa dernière cartouche tirée,
pour fracturer le parti conservateur, ouvrant une voie à l’émergence d’un
nouveau mouvement politique Trumpiste?
Le nationalisme mondial va-t-il aller en s’effritant ? Cette
hypothèse sera à confirmer avec les élections à venir dans les autres pays
démocratiques.
Néanmoins, si la classe politique ne remédie pas, EN PARTIE, aux causes
de la fièvre nationaliste, celle-ci s’amplifiera.
(1) Voir article : LE PRESIDENT TRUMP ET L’ANGE DECHU.
Article du 3 avril 2020 dans (anciens articles : colonne de
droite )
Cordialement