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Beaucoup parle de décroissance pour réguler notre système qui met la planète en danger, ou plus exactement nos vies, car la planète au cours des millénaires a subi des avatars bien plus graves sans s’émouvoir, et elle ne se troublera pas pour notre sort (à nous de nous prendre en charge)
Cette
notion de décroissance sera-t-elle acceptée par les populations ? Le
nihilisme et l’individualisme dominant notre planète, cette solution semble
bien difficile à mettre en place.
Les pays riches veulent toujours plus. Les
pays pauvres et les pauvres des pays riches veulent eux aussi plus, comme en premier la nécessité des besoins
primaires et leurs revendication sont légitimes !
Néanmoins
les risques liés à la surconsommation des pays riches sur la faune, la flore, le
dérèglement climatique affectent aussi bien
les pays riches que pauvres. Le résultat est l’émergence d’une prise de
conscience mondiale.
Prise de
conscience pas suffisamment forte car la
nature humaine ne semble retenir les leçons que quand elle est durement
affectée.
Les brutales réalités commencent à se faire sentir et pèseront de plus en plus sur la psychologie des individus en suscitant de l’angoisse.
On arrive dans une phase ou la pression proportionnelle à l’angoisse croissante, se fera de plus en plus forte sur les gouvernements pour mettre en place des solutions.
Une des solutions pourraient être une autre croissance (et non une décroissance) des pays riches plus respectueuse de notre environnement pour notre qualité de vie (cela commence à germer dans les esprits) et pour compenser la diminution de notre activité une aide au développement des pays pauvres avec en partie l’exportation de produit manufacturés, mais avec des obligations fortes pour ces pays d’ établir un développement durable sanctionnée par un retrait des financements en cas de non-respect.
Mais ne devons- nous pas parler aussi de décroissance ?
La décroissance ne concernerait-elle pas plutôt l’augmentation de la population sur notre globe. Car si nous trouvons un équilibre pour un autre modèle de croissance économique, celui-ci sera vite obsolète en raison d’une poussée continue de la population.
Développer
le thème de la décroissance économique sans se préoccuper de la croissance des
populations n’est-ce pas la politique de
l’autruche ?
Cordialement