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Nous subissons une évolution génétique depuis l’apparition de la vie sur terre et rien ne pourra l’arrêter, c’est ancré dans nos gênes(1), mais cette évolution crée des conflits pour la survie, laquelle avec l’humain s’est concrétisée par une soif de domination. Toutefois l’humain par rapport à l’animal a la possibilité de faire un choix sur l’orientation qu’il donne à cette évolution.
Pendant le confinement la nature a repris ses droits, des animaux sauvages envahissaient nos villes et les cours d’eau
retrouvaient leur clarté. Nous pouvons donc obtenir un équilibre écologique si
nous allions modernité et respect
environnemental.
Nous avons assisté aux défaillances de l’administration
centrale et constaté que les collectivités territoriales ont mieux assuré leur
rôle et qu’une décentralisation plus importante s’impose.
De plus l’initiative des acteurs privés a démontré, que beaucoup ont soif de plus de liberté pour entreprendre.
Ceux qui se sont dits soucieux de la santé du peuple comme les
gouvernements Hollande et Macron, l’ont gravement
négligé par intérêt économique malgré l’avertissement du sénat en 2015
concernant l’urgence sanitaire (2). Le
système doit être réorganisé en s’inspirant des pays asiatiques, Taïwan et la Corée du sud, qui ont su allier économie et
sécurité sanitaire.
Les acteurs (routiers, caissières, infirmières etc…) ont joué un rôle vital dans cette période et leur statut social doit être reconsidéré avec des revalorisations salariales en fonction de leur performance.
Les deux mois de confinement doivent nous interroger sur la course à la surconsommation développée par l’ultra -libéralisme et son objectif d’enrichissement sans fin. Cet forme de libéralisme est aliénant, mais penser à supprimer le libéralisme source de développement des initiatives et d’amélioration de notre vie, est illusoire, car il est adopté planétairement, même par ceux qui s’en défendent comme la Chine. C’est le curseur du libéralisme qui doit être réajusté, afin que la rentabilité ne soit plus l’objectif primordial. C’est donc à nous de refuser cette surconsommation et de réorienter notre consommation.
Le travail au noir et les trafics (drogue etc …) ont montré les conséquences dans les zones de non-droit, laissant des personnes sans ressources. Des milliards de recettes (TVA, sécurité sociale, cotisation chômage et retraite) échappent à l’état en raison d’un président, d’un gouvernement et d’une majorité laxiste.
Il faut utiliser la répression, pour un temps limité dans une période exceptionnelle, envers les personnes négligeant les consignes sanitaires. Le refus d’un couvre-feu généralisé, laissant la voie libre aux maffieux, a engendré combien de morts par contamination ? et démontré, dans ces zones de non-droit la reconnaissance par : une majorité, un gouvernement et un président (tous pusillanimes) d’une sécession.
Les réseaux sociaux ont démontré la nécessité, d’une parole libérée, (même si on y trouve le meilleur et le pire) comme l’a compris la Grèce Antique pour sa démocratie.
Deux conceptions du respect de la vie se sont nettement détachées, l’une en pratiquant la sélection naturelle, refusant un confinement, l’autre mettant en avant la protection de la population. Il est toutefois illusoire de refuser de prendre en compte la nécessité de préserver notre économie, source de désordres pouvant entraîner des conflits meurtriers. D’où la nécessité d’une médecine préventive, pour ne pas casser l’économie.
Le confinement, a révélé pour certain à quel point la liberté était une chance, contrairement aux dictatures enfermant le peuple dans un carcan idéologique ou les femmes dans une prison de tissu.
Pas de changement psychologique radical à
attendre ; comme après une grande guerre mondiale très meurtrière (14-18
ou 39-45) mais avec l’important ralentissement
mondial de l’économie et une remise en cause de nos certitudes ; une prise de conscience inéluctable par étape de l’obligation de modifier
nos comportements.